Un bureau d’études désigne un organisme structuré, composé de professionnels chargés d’interpréter des données techniques fournies par les clients, le plus souvent dans l’édification d’un bâtiment. Ces spécialistes sont majoritairement des ingénieurs et techniciens spécialisés dans différents domaines. Mais ils peuvent inclure aussi des employés administratifs impliqués dans la planification et la gestion de l’entreprise.
En général, le travail d’un bureau d’études consiste à proposer un accompagnement en s’appuyant sur des calculs et des analyses. Puis, il peut suggérer des solutions techniques pour la réalisation des travaux. En outre, il oriente les clients sur leurs choix afin de garantir la faisabilité de leurs projets.
Dans la filière bâtiment, un cabinet d’études peut couvrir l’ensemble des expertises liées à la construction ou se spécialiser dans une ou plusieurs disciplines, telles que le génie civil, l’architecture, la modélisation informatique, l’urbanisme, l’environnement ou le développement durable. En détail, les experts des bureaux d’études en bâtiment interviennent dans plusieurs branches, comme :
- l’étude des composants structurels d’une maison (charpente, ossature, etc.) ;
- l’analyse des systèmes d’assainissement, en se basant sur les textures du sol, les pentes, etc. ;
- la géotechnique afin de proposer des fondations adaptées au terrain ;
- l’infiltrométrie portant sur le conseil des choix des meilleurs matériaux pouvant résister à l’air ;
- l’évaluation acoustique dans le but d’éviter les nuisances sonores en conseillant sur les revêtements des murs, du sol et du plafond,
- l’étude des fluides dans la maison, notamment l’électricité, l’eau et le réseau informatique ;
- l’analyse thermique impliquant la consommation énergétique en prenant compte de la réglementation en vigueur et d’éventuelles contraintes du projet.
En outre, faire appel à un bureau d’études devient une obligation lors d’une souscription à une assurance dommages-ouvrage ou l’installation d’un Assainissement non collectif (ANC), c’est-à-dire l’aménagement d’un traitement d’eaux domestiques non raccordé au réseau public d’assainissement.